Ce matin, chez mon poissonnier, il y avait une belle promo sur les joues de lotte. Comme ma tendre moitié n’est pas un grand fan, il faut trouver des subterfuges pour donner du goût à la chair un peu fade. Je pense qu’on peut réaliser un plat semblable, voire plus intéressant au niveau des saveurs, avec des noix de Saint-Jacques. Quant au chou romanesco, on le trouve facilement à cette période de l’année, mais on peut éventuellement le remplacer par du chou-fleur, donc le goût est plus prononcé et moins doux.
Cette recette est assez simple à réaliser, et assez rapide. Vous pouvez compter environ une heure en prenant votre temps, 30 à 40 minutes si vous avez l’habitude de cuisiner.
Pour une version encore plus simple, mais nettement moins goûteuse, vous pouvez retrouver l’idée des brochettes par là.
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Liste des ingrédients (pour deux personnes)
- un chou romanesco de petite taille (le mien pesait 600g)
- thym
- laurier
- sel, poivre
- 10 à 15 cl de lait de coco
- quatre à six joues de lotte (300g environ)
- une tige de citronnelle (on la trouve en magasin bio, ou dans les magasins asiatiques)
- beurre
- vin blanc
- 20 grammes de gingembre confit (chez les vendeurs d’olives, au marché)
- une échalote
- huile de coco (en pot, en magasin bio)
- paprika doux
Préparation du chou
Mettez à bouillir un grand volume d’eau salée, avec environ cinq centilitres de lait de coco, un peu de thym et de laurier. Lavez soigneusement le chou et préparez-le en gardant des sommités de taille moyenne. Jetez les feuilles, mais vous pouvez conserver le « trognon » et les parties blanches pour faire de la soupe. Mettez le chou dans la casserole et laissez bouillir durant cinq minutes. Egouttez-le et réservez au chaud.
Préparation de la lotte
Coupez les joues de lotte pour en faire des morceaux assez épais, de trois centimètres environ. Coupez ensuite la tige de citronnelle en quatre dans le sens de la longueur, de manière à réaliser des brochettes et taillez la partie bulbe de chaque pic en biseau. Percez les morceaux de lotte au couteau en évitant de vous entailler les doigts au passage, puis réalisez les brochettes (quatre à cinq morceaux par tige).
Cuisson
Utilisez deux poêles pour la cuisson : Dans la première, faites revenir le chou romanesco dans de l’huile de coco durant une dizaine de minutes à feu doux et ajoutez encore un peu de lait de coco en fin de cuisson (5cl). Salez et poivrez. Dans la seconde, faites fondre un peu de beurre, ajoutez l’échalote ciselée et le gingembre confit haché et faites dorer. Saisissez ensuite les brochettes de lotte à feu vif (mais pas trop vif non plus, hein, sinon ça crame) avec du paprika doux et de la fleur de sel. Il ne faut pas les faire cuire trop longtemps, au risque qu’elles deviennent caoutchouteuses (cinq minutes devraient suffire, en les retournant à mi-cuisson). Enlevez les brochettes et posez-les dans l’autre poêle, sur le chou, afin qu’elles restent chaudes. Déglacez ensuite le jus de lotte au vin blanc, frottez le fond de la poêle à la spatule pour bien décoller les sucs de cuisson, puis ajoutez encore un peu de lait de coco (5 cl) et de paprika doux.
Nappez avec la sauce coco / vin blanc / gingembre / échalotes et servez rapidement, car cela refroidit très vite !