J’ai lu… Olivier Bourdeaut

En attendant Bojangles 2016

Olivier Bourdeaut

Présentation de l’éditeur :

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.


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Je vous parlais la semaine dernière de ce qui nous pousse à acheter un livre. Je ne peux pas vous expliquer les raisons qui m’ont poussée à acheter celui-là : la couverture me rappelait les romans que je lisais, adolescente ; je n’avais jamais entendu parler de cet auteur ni du roman, et la quatrième ne m’a pas vendu de rêve, malgré quelques éléments prometteurs. Pourtant, c’est une bien belle découverte, et je ne regrette pas un instant de l’avoir acheté. 

Comme l’une de mes amies aime à me le répéter, le rapport que l’on peut avoir à la lecture est terriblement intime. C’est la raison pour laquelle cet article sera plus court que les autres : parce que j’ai tellement aimé ce livre que j’aimerais le garder un peu pour moi. 

Sa beauté réside dans sa légèreté. Le couple de danseurs sur la couverture nous annonçait déjà le rythme que prendra le récit, sans pourtant nous en dévoiler la poésie. Les mots virevoltent, légers, insouciants et fous. Le monde est vu à travers les yeux d’un enfant peu ordinaire, qui observe avec curiosité et étonnement deux mondes qui s’affrontent : le sien, empreint de folie, d’insouciance et de sincérité et celui des vrais adultes où règnent les convenances. L’absurdité émouvante des personnage s’oppose à celle – qui peu à peu se laisse entrevoir – de nos normes, de la réalité, contre laquelle vont venir trébucher les deux narrateurs : le père et son fils.

« Ceci est mon histoire vraie, avec des mensonges à l’endroit, à l’envers, parce que la vie c’est souvent comme ça. » 

Le roman est souvent drôle, toujours tendre, parfois triste. Mais même dans la tristesse, la poésie est toujours présente – frôlant parfois les lieux communs, mais s’en échappant toujours au dernier moment.

Extrait :

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