Lettre à Léa – II
Les éléphants, oh Léa, les éléphants.
Et puis ton manège, ton manège qui s’est arrêté.
Le temps d’un éléphant, ma Léa, le temps d’un éléphant.
Au loin ta musique, celle qui fait du bruit, mais qui me rappelle aussi.
Que tu n’étais pas la seule à parler aux arbres.
Que les arbres aussi, alors, c’est un peu de lui.
Les éléphants, Léa, pense aux éléphants.
Et puis les enfants, les îles, les disputes, les tigres.
Alors, ferme les yeux ma Léa, juste un peu.
Car les éléphants ne s’en vont jamais vraiment.