Les dunes
Le sable vole
Et nos corps enfants
Engourdis par le vent
– Escapadent –
Le ciel recule
Les dunes
Qui nous avalent
Roulent, roulent sur la dune
Les années échappée
Tombent, tombent contre les lunes
Leurs grands yeux étonnés
***
Toi contre moi
D’estuaire en estuaire
La mer
Toujours la mer sur ton visage
Ô toi la brune, aux traits mouvants
Tes yeux s’effacent et tes lèvres s’estompent
Mais toujours ces cheveux noirs, que les marées ignorent
Moi contre toi