Les vents
Ma voix portait les vents.
Les vents qu’ils taisaient tous.
Elle les menait vers toi.
Les vents qu’il fallait taire.
Et eux s’abandonnaient.
(Même à toi.)
Les vents sont alors tombés.
La mer est calme. Plaintive.
Les méduses resteront.
Oh, ces mots-là sont bien trop grands pour moi.
Toujours
Le néant qui s’engouffre.
Et à présent.
Les vents muets.