J’ai certes eu le coeur brisé en quittant ma Charente-Maritime, mais il y a toutefois un événement non négligeable qui rend plus douce mon installation en Charente : les Gastronomades d’Angoulême. Non, il ne s’agit pas d’un virus à la mode, mais plutôt d’un festival, d’une ode à la bonne bouffe. Il n’en fallait pas tant pour me convaincre… Et c’est le coeur léger que je m’y suis rendue le week-end dernier.
Pour cette grande première (oui, je l’avoue avec honte, je m’y rendais pour la première fois), nous nous sommes dirigés place Saint Martial pour assister à des démonstrations de cuisine, animées par Damien Leducq.
Lorsque nous sommes arrivés, Lucie Rouillon, de la Bulle Gourmande, finissait de préparer ses maki de bresaola à la pigouille. Nous n’en avons pas vu grand chose, mais sommes tombés pile poil pour la dégustation.
C’est après que les choses sérieuses ont commencé. J’ai déjà pu me trouver une place de choix, juste au bord du plan de travail des chefs, histoire de bien voir et de tout entendre. Et nous avons alors pu admirer le travail de Matthieu Morgado et Romain Mercier, de la Grange aux Oies, qui ont réalisé des noix de Saint Jacques pochées minute au Pineau et à la mangue, avec un risotto de butternut.
Et c’était vraiment chouette. Déjà que je m’extasie devant les recettes quand il m’arrive de regarder la télé, mais là, c’était encore mieux : on avait les odeurs, on découvrait les gestes, on pouvait poser des questions. Et puis cela permet également de découvrir les bons plans du coin. Et à mon avis, nous ne tarderons pas à nous rendre dans ce petit resto.
Enfin, le nec plus ultra, c’est qu’on a bien sûr droit à la dégustation. Héhé. Celle-ci était accompagnée d’un petit verre de pineau, qui se mariait merveilleusement bien avec le risotto. J’étais d’ailleurs tellement impatiente que je me suis jetée sur le risotto, en oubliant de prendre une photo… On ne se refait décidément pas.
A la fin, on récupère même un livret avec les recettes exécutées.
Nous avons donc décidé d’y retourner le lendemain, cette fois à l’espace Franquin, pour assister à une joute culinaire, qui nous a nettement moins convaincus que la présentation de la veille.
D’abord, la salle est très grande. Impossible de voir vraiment ce qui se passe sans regarder l’écran.
Et puis surtout, on ne suit pas grand chose : la caméra va un peu partout, mais puisque plusieurs plats sont préparés en même temps, impossible d’en suivre un de A à Z. On voit les cuisiniers à l’oeuvre et à la fin, quelques privilégiés tirés au sort ont le droit de tester les mets qui viennent d’être cuisinés.
Mon regret de cette année : ne pas avoir eu davantage de temps à consacrer aux Gastronomades. J’aurais bien aimé voir le déroulement de ce qu’ils nomment les « leçons » et aller à la rencontre des producteurs charentais, pour découvrir ce poulet de Barbezieux aux truffes qui me faisait de l’oeil sur le programme…
Une réflexion sur “La promenade : les Gastronomades”