Mes textes : 26 novembre 2010

La sybille

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Les vapeurs se dispersent
Ne sachant plus que faire
De ce corps blanc et tendre
Allongé sur la terre.

Car les secrets se percent,
Et les ombres se pressent
D’emporter avec elles
Les rêveurs trop curieux.

Et Sibylle aux yeux clairs
Sur la terre allongée
Chante une dernière fois
Les méandres scellés.

Et toi, ô voyageur
Qui par hasard croisa
Dans le dédale des rues
Ce beau regard sans fond,

Ô toi qu’elle accueillit
Dans le sein de son sein
Offrant à tes errances
Le refuge de ses yeux,

Ô toi qui l’oublia
Ou t’en souviens à peine,
Voyageur, je t’en prie,
Je t’en prie, n’oublie pas…

Car Sibylle aux yeux clairs
Sur le sol est restée,
Happée par les vapeurs,
Ses grand yeux clairs fermés.

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